ASPECT Occitanie | Enquête sur la digitalisation des CFA/UFA
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Enquête sur la digitalisation des CFA/UFA

Le 23 novembre dernier a eu lieu un séminaire organisé par Octalia et Opcalia sur le thème de la digitalisation des CFA. Nous vous proposons un compte rendu ainsi que les axes de réflexion sur le sujet

Les chiffres de l’enquête sur l’impact de la digitalisation sur l’activité :

Echantillon de 1111 CFA/UFA – 322 réponses

  • 90% utilisent le numérique pour la formation des apprentis.
  • 65% des interrogés ont des projets concernant l’utilisation du numérique dans la formation des apprentis.
  • 89 % des interrogés sont convaincus quant au bien fondé du numérique dans la formation.
  • A ce jour, le profil type du CFA numérique est un CFA de 500 à 1000 apprentis, Francilien, et sur les filières de niveau I et II.

 

Pourquoi je digitalise ?

  • 70 % des interrogés pensent que la digitalisation permet d’individualiser encore mieux les parcours. Le chiffre monte à 75% pour les formations de niveau IV et infra.
  • 64% d’entre nous pensent que ces outils sont vecteurs de motivation pour le public apprenti.
  • D’autres trouvent que cela va permettre de développer davantage les compétences des apprentis ; ou de rendre plus accessible les contenus

 

Oui, mais je digitalise comment?

  • Manager la conduite du changement semble indispensable pour mener à bien un projet de digitalisation, quel qu’il soit. En effet, utiliser de nouveaux outils pédagogiques, voire même une nouvelle façon de former, demande une anticipation de l’ensemble du personnel d’un CFA/UFA, de la direction à l’enseignant, en passant par les fonctions supports. Cette anticipation se caractérise par un développement des compétences globales, tant techniques que pédagogiques ; et par un suivi et un accompagnement sur la mise en œuvre sur le moyen terme.
  • Investir dans du matériel numérique est une des conditions sine qua none pour digitaliser son centre de formation. L’investissement est à planifier dans sa globalité : frais d’achat mais aussi d’installation, éventuellement de formation sur l’appareil, frais de maintenance ; mais aussi plate-forme informatique pour l’exploitation des données, éventuellement personnel dédié…
  • Encadrer la montée progressive de la digitalisation afin d’éviter les dérives possibles : maltraitance du matériel, temps de formation non respecté impactant sur la vie de l’apprenant, dispersion lors de l’utilisation des outils numérique… Il est nécessaire d’utiliser les nouveaux outils avec des méthodes pédagogiques adaptées.

 

Deux exemples déjà mis en place :

  • Un CFA a proposé de filmer les cours d’un enseignement, tout au long d’une période donnée, afin de les diffuser sur un espace informatique dédié auquel les élèves ont accès. Cela permettra aux élèves de pouvoir revoir les points incompris, mal noté, ou de pallier à d’éventuels manquements. L’utilité et le bien fondé de cette nouvelle méthode pourra être ensuite évaluée en fonction du nombre de vision de chaque pod-cast.
  • Certains modules de formation en ligne permettent une réelle adaptation des contenus, et sont programmés pour individualiser les contenus en fonction des réponses de chacun. Cela permet d’adapter le rythme de la formation à chacun, en fonction de sa propre avancée, de canaliser et d’intéresser davantage les apprenants.

 

Pour conclure cette enquête, nous partageons tous le même sentiment : la numérisation n’est pas une affaire de machine, mais bien une affaire d’Homme.

Il faut intégrer la digitalisation dans la stratégie globale, en tout point, et surtout il faut l’adhésion de chacun pour pouvoir mener à bien le projet. Ce remaniement profond demande un engagement réfléchi, progressif, et ne doit en aucun cas dispenser de l’Homme, qui reste au cœur de la transmission.